La religion chrétienne est, de loin, la plus attaquée en France. Le ministère de l’Intérieur a recensé – rien qu’en 2019 - 1 054 actes anti-chrétiens dans notre pays, un nombre consideré par le ministère comme « stable » !

Ces agressions, devenues quotidiennes, prennent des formes variées et de plus en plus violentes. Cela a commencé par des profanations d’églises et de cimetières. Tabernacles éventrés, hosties consacrées foulées au sol, statues brisées, croix tombales renversées : les actes commis visent chaque fois ce à quoi les chrétiens sont le plus attachés.

À ces profanations s’ajoutent à présent les agressions envers les personnes. À Toulouse, le 14 décembre 2019, une pastorale jouée par des enfants a été prise pour cible par une cinquantaine d’individus. À Caen, le 19 janvier 2020, des individus cagoulés ont essayé d’immobiliser un car emmenant des pèlerins au sanctuaire de Pontmain, parmi lesquels beaucoup de personnes âgées et quelques enfants.

Malheureusement, ces actes ignobles ne suscitent que l’indifférence. Si des fidèles d’autres religions avaient été victimes de telles agressions, un tonnerre d’indignation aurait très probablement secoué le monde politique. Mais quand il s’agit des chrétiens, les derniers ministres de l’Intérieur ont minimisé la situation et se sont contentés de mesurettes.

Stop ! ça suffit ! Nous, en tant que chrétiens, refusons de nous habituer à une telle situation.

Lors de son discours prononcé au collège des Bernardins, en avril 2018, M. Emmanuel Macron a déclaré qu’« un président de la République prétendant se désintéresser des catholiques et de l’Église manquerait à son devoir ».

Le moment est venu pour le chef de l’État de se souvenir de ses paroles et d’assurer enfin la protection de nos églises et de nos communautés.

De même, nous attendons de nos responsables politiques des actes forts pour que cessent enfin ces actes de haine envers les chrétiens.

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