4006 Signatures

MON INTERPELLATION AUX PRESIDENTS DES GROUPES PARLEMENTAIRES D’OPPOSITION :
« NE VOTEZ PAS LA CONSTITUTIONNALISATION DE L’AVORTEMENT !

 

Madame, Monsieur le Président,

 

Le 8 mars 2023, le président de la République a fait part de son souhait de graver dans le marbre de notre Constitution la « liberté » de se faire avorter. Pour cela, il s’apprête à réunir l’ensemble des parlementaires en congrès. Vous serez donc, dans les prochains mois, amenés à vous prononcer sur la constitutionalisation de la « liberté » de recourir à un avortement.

 

Il y a encore peu de temps, vous le savez, une telle revendication était le fait exclusif de l’extrême-gauche. Profitant de l’abrogation de l’arrêt Roe vs Wade par la Cour suprême des États-Unis d’Amérique, le lobby de l’avortement et ses alliés au sein de La France Insoumise, du Parti communiste, du Parti socialiste, des Verts et de Renaissance, prétendent que la loi Veil est elle aussi menacée et qu’il conviendrait donc de garantir le « droit » à l’avortement en lui accordant la protection de notre Loi suprême.

 

Bien sûr, il s’agit, vous le savez bien, d’un mensonge éhonté : à ce jour, aucun parti politique ne remet en cause la loi de 1975 qui dépénalise l’avortement en France. En vérité, ce « droit » est exercé avec une régularité inquiétante. Chaque année, plus de 220 000 « IVG » sont pratiquées sur notre territoire. Près d’une grossesse sur trois se termine par un avortement. La France est le pays d’Europe occidentale qui détient le record du nombre d’avortements. Alors pourquoi vouloir graver dans le marbre de la Constitution, ce que nul pays ne fait au monde, la « liberté » ou le « droit » de recourir à un avortement ? Peut-être pour empêcher toute loi permettant de limiter, même à la marge, cette pratique. Mais plus sûrement encore pour faire abroger par le Conseil Constitutionnel, en vertu du principe de la hiérarchie des normes, la clause de conscience qui permet aux médecins de refuser de participer à un avortement. Depuis des années, contraindre les gynécologues à violer leur conscience est en France l’objectif n°1 du lobby de l’avortement. Voilà maintenant, qu’après plusieurs échecs législatifs, il s’apprête à parvenir sournoisement à ses fins.

 

Madame, Monsieur le Président, il est de votre devoir de vous opposer, ainsi que l’ensemble des parlementaires constituant votre groupe, à un texte qui heurte à coup sûr les opinions de bien de vos électeurs. Je vous demande de voter contre la constitutionnalisation de l’avortement. Cette réforme inutile et dangereuse, symboliquement désastreuse, doit être rejetée. Si malgré tout vous décidiez de vous mettre à la remorque de l’extrême-gauche sur ce sujet, ne soyez pas surpris de voir une part conséquente de vos électeurs vous tourner le dos lors des prochaines élections.

 

Veuillez recevoir, Madame, Monsieur le Président, l’assurance de ma parfaite considération.



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