Monsieur le Président,

C’est avec une vive inquiétude que je viens de prendre connaissance du document de la Commission Européenne « Rester à l’abri de la COVID-19 pendant l’hiver » publié le 2 décembre 2020 où figurent quelques recommandations sur les cérémonies.

La Commission y exhorte tous les pays européens à « éviter les grands services » et les remplacer par « la diffusion en ligne », à la télévision ou à la radio. Si ces recommandations étaient suivies par votre gouvernement, la célébration de l’Incarnation de Jésus ne serait pas célébrée en France pour la première fois depuis la Terreur !

Priver les Français des bénédictions de la messe le jour de Noël serait un acte indigne qui contribuerait davantage au désespoir dans lequel beaucoup de familles sont plongées après une année si difficile. En période d’épidémie et d’épreuves, l’espérance du salut que nous célébrons dans la naissance de l’Enfant Jésus le 25 décembre est en effet encore plus indispensable que d’habitude.

Après l’interdiction scandaleuse du culte public prise par votre gouvernement ces derniers mois, j’espère que vous ne trouverez pas dans les recommandations de la Commission Européenne un nouveau prétexte pour punir les catholiques.

Monsieur le Président, je vous demande de garantir la libre assistance aux célébrations de Noël. Dans le cas contraire, je dois vous avertir que vous devriez affronter la colère de millions de catholiques.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute et vigilante considération,

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