Madame la Première Ministre,

Le 16 avril, 125 médecins et intellectuels, dont la philosophe Elisabeth Badinter et l’ancien ministre de la Santé Jean-François Mattei, ont signé une tribune dans le magazine Le Point intitulée « Planning familial : nos impôts, leurs intox. »

A raison, ils y dénoncent le « naufrage » de cette association, devenue, disent-ils, « le refuge de militants transactivistes. » Les signataires de cette tribune s’insurgent contre les « absurdités scientifiques » assénées par l’association, notamment auprès de la jeunesse. « Les formations du Planning familial constituent un danger pour la santé publique », mettent-ils en garde, en référence à la banalisation, par le Planning, du processus de transition de sexe, notamment auprès d’adolescents fragiles. Pour eux, le doute n’est pas permis : « le Planning est disqualifié et ne devrait plus être autorisé à intervenir auprès des écoliers, des collégiens et des lycéens. » « À l'heure où il est nécessaire de contrôler des dépenses publiques surabondantes », ils réclament également une réévaluation des 2,8 millions d’euros de subventions publiques attribuée au Planning familial, dénonçant un « scandale financier. »

Madame la Première Ministre, comme des milliers de Français, je soutiens sans réserve les mises en garde figurant dans cette tribune : l’argent de nos impôts n’a pas à financer une association aussi dangereuse que le Planning et celle-ci n’a rien à faire dans nos écoles. Je vous demande donc d’assurer la fin des interventions du Planning familial en milieu scolaire dès la rentrée de septembre et de ne pas renouveler les subventions publiques accordées au Planning familial à l’occasion du vote de la loi de finances à l’automne prochain. Dans le cas contraire, vous serez, fort justement, reconnue complice des méfaits du Planning familial auprès de notre jeunesse.

Veuillez recevoir, Madame la Première Ministre, l’assurance de ma haute et vigilante considération,

Date et Signature 

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