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Depuis le 14/11/14

Il ne faut pas désarmer les gendarmes mobiles !

Pétition adressée à M. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur.

 

Monsieur le Ministre,

 

 

La mort regrettable et très douloureuse d’un jeune homme de 21 ans, le 26 octobre 2014, à 2 heures du matin, à Sivens dans le Tarn, sur le site d’un projet de barrage - dont on ne sait pas s’il était à ce moment-là parmi les manifestants violents ou non, mais dont on a appris par son autopsie qu’il était à ce moment-là fortement alcoolisé - doit être considérée pour ce qu’elle est : un accident exceptionnel et parfaitement imprévisible.

 

Tout d’abord parce que la grenade «offensive» (OF) utilisée n’est pas «une arme de guerre». Par une curieuse malice de langage, c’est la grenade dite «défensive» qui est mortelle, du fait de la dispersion de nombreux éclats lors de son explosion. C’est elle qui est en effet une «arme de guerre».

 

La grenade «offensive», utilisée couramment par la gendarmerie depuis 65 ans, n’a jamais fait un seul mort jusqu’à ce jour funeste du 26-10-2014. Elle peut donc être considérée comme très sûre ! 

 

Sous réserve des conclusions des enquêtes en cours, l’emploi de cette OF s’est faite dans les règles prévues par les textes légaux et réglementaires. Et le lancement «bras cassé» est de type réglementaire. 

 

Dans l’émotion soulevée par ce décès, vous avez, monsieur le Ministre, décidé de suspendre l’usage de ces OF. Très bien ! C’était une juste mesure d’apaisement. 

Plusieurs semaines se sont écoulées depuis. 

 

Les groupuscules anarchistes et violents se sont saisis de ce prétexte pour semer le désordre dans plusieurs grandes ville et pour casser tout ce qui peut l’être en disant que c’est leur façon (bien à eux) de pleurer un camarade.  

 

Il est de votre devoir de maintenir l’ordre public aussi bien à Sivens qu’à Lyon, Marseille, Nantes,Paris, Rennes, Rouen ou Toulouse. Et vous ne pouvez pas le faire en maintenant désarmés nos gendarmes !

 

Car, dans ces manifestations violentes, de plus en plus fréquentes, autorisées ou non, le plus souvent les grenades lacrymogènes ne suffisent pas. Et si les gendarmes ne disposent pas d’ OF, le corps à corps devient inévitable, et beaucoup plus dangereux, aussi bien pour les forces de l’ordre que pour les casseurs, d’ailleurs.

 

Vous savez sans doute, monsieur le Ministre, que l’excellence de la Gendarmerie Française en matière de maintien de l’ordre tient d’une part à la qualité et à l'entraînement de nos gendarmes mobiles, mais aussi à cette doctrine qui nous est propre en France de tout faire pour éviter, dans ces manifestations, ces mortels corps à corps. Et le moyen pratique de cette doctrine, ce sont ces OF, précisément !

 

Donc, aussi longtemps que des moyens de substitution fiables et testés en vraie grandeur ne seront pas disponibles, nous vous demandons, monsieur le Ministre, de lever votre suspension.

 

Nous vous adressons cette demande pressante au nom de toute la communauté des gendarmes. De leurs amis. De leurs familles. Mais aussi de tous ceux qui, dans la société civile, veulent légitimement être protégés, demandent que la force reste à la loi, et que jamais des petits groupes de casseurs violents ne puissent occuper quelque portion de l’espace public que ce soit. 

 

Monsieur le Ministre, l’opinion vous regarde. Et les gendarmes, comme déjà souvent dans l’histoire sont votre bras armé le plus sûr. Ne le désarmez pas !

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

 

***

 

OUI !

 

Je soutiens la pétition nationale lancée par le journal «L’Essor de la Gendarmerie Nationale» et «l’Union nationale du Personnel en Retraite de la Gendarmerie (UNPRG)» et demande à monsieur le Ministre de l’Intérieur de lever dans les meilleurs délais la suspension de l’emploi, par les gendarmes mobiles, de leur meilleur arme de défense, les grenades offensives OF.

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